Le Pays de Caux, la région natale de l’auteur, est le décor des histoires que son imagination fertile, appuyée sur ses souvenirs et sur les témoignages qu’il a pu recueillir, l’incite à rédiger. Dans ce sixième recueil, il met en scène la vie rurale passée, dans des récits parfois émouvants, parfois plaisants, parfois instructifs, dans l’évocation de traditions encore vivaces ou généralement disparues. Il s’attarde sur la psychologie de quelques personnages attachants et rappelle parfois des dictons ou joue encore avec les mots . Le recueil se termine par l’évocation des vacances au bord de la mer à la Belle Époque, quand le littoral du Pays de Caux était une destination à la mode .
Ces textes étant parfois illustrés , ils sont d’un abord facile et à même de satisfaire les amateurs d’une lecture en continu comme ceux qui préfèrent « picorer » dans le recueil au gré de leur humeur.
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Au moment de commémorer les « événements » du printemps 1968 , Jean-François Chalot et quelques uns de ses amis se souviennent. La plupart avaient 20 ans et sont demeurés fidèles aux convictions de leur jeunesse.
J. F. Chalot n’a pas toujours été le militant politique, syndical et associatif que beaucoup connaissent ou ont connu. Avant d’être trotskiste, il a été « éclaireur de France » – laïque déjà – vite enrôlé dans les « jeunesses socialistes » qui croyaient en Guy Mollet mais ont bien vite rué dans les brancards d’un parti (la SFIO) qui n’avait plus de socialiste que le nom.
1968 a été pour lui et pour bien d’autres le moment de la révélation et de l’engagement dans un combat sans concession contre l’extrême-droite à la Tixier-Vignancourt puis la droite gaulliste et giscardienne.
Élève-maître à Melun, il participe activement au « grand chambardement » du mois de mai et milite pour une libéralisation du régime intérieur des écoles normales en même temps que pour le maintien du recrutement au niveau de la seconde qui permettait l’accès aux deuxième cycle de l’enseignement secondaire aux enfants du peuple.
Son témoignage est précédé d’une mise en perspective historique et de la relation d’un militantisme de gauche à la veille des événements, complété ensuite par celui de quelques uns de ses camarades, y compris de celui qui n’était alors qu’un gamin de 10 ans et dont le regard est assez différent de celui de ses aînés.
Si les illusions lyriques d’il y a 50 ans se sont dissipées, il reste des militants fidèles à leurs idéaux de jeunesse qui n’ont pas abandonné la lutte pour une société plus juste et plus humaine, sous des formes diverses mais sans céder à la facilité et sans se réfugier dans un égoïste repli sur soi.
Ce n’était qu’un début. Ils continuent le combat.
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Le 16 janvier 1943, une petite fille de 8 ans, Rachel Salmona, est extraite de sa classe du Tréport par la police française; celle-ci est mandatée pour l’arrêter en même temps que sa mère
et sa grand-mère. Leur père a déjà été conduit à Drancy. leur tort ? Etre juifs dans un pays sous la coupe des nazis. Tous périront en déportation.
B. Charon, natif du Tréport, ému par cette histoire a voulu la replacer dans son contexte en soulignant la responsabilité des autorités de Vichy. Il en profite pour retracer l’histoire de
l’antisémitisme en Europe et en France afin que nul n’oublie.
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Jean-François Chalot écrit beaucoup... Un peu trop même, ce qui lui vaut parfois des désagréments ! Essentiellement sur le forum en ligne d’Agoravox où il se fait régulièrement accrocher,
vilipender voire insulter par des contradicteurs systématiques qui n’hésitent pas à déformer ses propos.
Ce livre est une compilation de ses articles autour de l’action associative qu’il mène avec d'autres autour de Melun où ils développent un réseau de solidarité prometteur. Il se veut à la fois
une contribution au débat et une incitation à l’action. Il s’agit d’implanter durablement les associations d’éducation populaire au cœur des quartiers. Ce double combat peut contribuer à
affaiblir l'influence néfaste des intégristes et des xénophobes.
J.F. Chalot relaie ceux qu’on n’entend pas, il se fait le porte-parole des sans voix. Vieux briscard du militantisme, il ne se démonte pas devant les plus insanes contestations et poursuit
obstinément les buts qu’il s’est fixés. Tout trotskiste qu’il soit resté, il ne rêve plus au « grand Soir » d’une révolution sociale « qui n’est pas venue », comme il l’avoue
lui-même dans le dernier chapitre de cette compilation …
Militant hyperactif depuis sa plus tendre jeunesse , il n’a jamais vraiment théorisé ses choix : il a toujours été pragmatique, sachant adapter sa conduite aux circonstances sans renier ses
valeurs fondamentales, dans le dévouement à la cause des plus mal lotis de notre société capitaliste : aujourd’hui travailleurs pauvres, mal logés, SDF, immigrés, minorités rejetées...
Son militantisme actuel, laïque et social, ne s’exprime pas en discours mais en actions concrètes, sur le terrain. Ne voulant pas laisser l’exclusivité de l’assistance sociale aux religieux chez
lesquels le prosélytisme n’est jamais complètement absent, il tient au respect par tous de la laïcité dans laquelle il voit la condition même d’une vie sociale aussi harmonieuse que possible. Ce
n’est pas par hasard qu’il agit dans le cadre d’une association familiale laïque. Ce parti-pris permet de faire cohabiter des populations les plus diverses et de les faire agir ensemble pour
leurs droits.
Ce faisant, sa démarche n’est pas antireligieuse, même si, personnellement, il n’est adepte d’aucune religion. Il ne s’agit pas pour lui de stigmatiser et d’ostraciser telle ou telle association
confessionnelle. Il n’a que faire des étiquettes ! C’est ainsi qu’on a pu le voir aux côtés de l’évêque Gaillot devant le tribunal qui l’a acquitté du délit de diffamation ; qu’il agit
main dans la main avec le Secours Catholique aussi bien qu’avec le Secours Populaire, avec des Associations familiales protestantes aussi bien que la Croix rouge, le DAL le Sentier, la ligue des
Droits de l’Homme... Apparemment – et bien que certains voient en lui un imam caché !– il ne semble pas qu’il collabore à des associations caritatives musulmanes ; mais peut-être
sont-elles absentes de l’agglomération de Melun...
Et tout cela parce qu’il obtient des résultats et que s’il ne le faisait pas, il s’ennuierait !
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Ce 6 juillet 1944, à Ouerre, un bombardier de l’US Air Force passa en rase-motte au-dessus de la tête de deux enfants du Tréport réfugiés dans ce petit village paisible de l’ Eure-et-Loire, avant
d’aller s’écraser dans un champ voisin.
Seul de l’équipage, le pilote, Ted Stablein, réussit à s’extraire de la carlingue et à sauter en parachute. Recueilli par deux jeunes gens et confié à la Résistance, il réussit à échapper aux
poursuites des Allemands pour ne réapparaître qu’à la Libération. L’aviateur reviendra plus tard sur les lieux pour retrouver les survivants de ceux qui l’avaient sauvé au péril de leur
vie.
B. Charon a enquêté sur le crash et le sauvetage du pilote américain qui a suscité une paisible polémique parmi les habitants. Ne voulant pas se limiter à l’anecdote, il l’a replacé dans le
contexte de l’époque où il était risqué d’aider des aviateurs alliés. Ce contexte, c’était celui de l’Occupation, du régime de Vichy et de la Collaboration. Contre tous les révisionnistes, B.
Charon rappelle le rôle néfaste joué par le Maréchal Pétain et fustige un certain nombre de collaborationnistes pour mieux rendre hommage à ceux qui, comme Georges Geffroy, n’ont pas craint de
mettre leur liberté, voire leur vie, en jeu pour « résister » dans la mesure de leurs moyens.
C’est d’un moment grave de notre histoire qu’il veut témoigner.
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Jean Iliine, Russe "blanc" ayant combattu contre les "Rouges" dans l'armée Wrangel, s'est retrouvé, en 1933, contremaître dans la savonnerie de Yainville, petit village de la Basse-Seine, au terme d'une odyssée de 16 ans, d'Odessa à Marseille, en passant par la Turquie. Persuadé de la victoire de l'Allemagne et souhaitant retourner dans son pays natal, il travaillera durant l'Occupation comme chauffeur pour une organisation paramilitaire nazie. Cela lui vaudra à la Libération d'être arrêté,jugé puis relaxé dans le cadre de l'épuration légale.
Ayant eu accès à son dossier B. Charon raconte son histoire et son procès avant d'élargir son propos à l'épuration en général, sauvage puis légale et pas toujours très équitable.
"Par bien des aspects, écrit-il dans son avant-propos, l'épuration sera en partie un échec, car certains grands coupables échapperont à toute condamnation. À l'inverse, certains innocents, accusés à tort, seront condamnés.
L'épuration est finalement devenue une déception chez les Français. Certains parleront même de fiasco."
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Henri Morlot, père de famille lorrain, n'avait pas envie de faire la guerre. Il lui avait fallu pourtant, comme bien d'autres, partir à la fin d'août 1939. Envoyé avec son détachement de sapeurs
télégraphistes participer à l'offensive de septembre, en Sarre allemande, il vagabonda ensuite en Lorraine avec son unité pendant la "drôle de guerre", avant d'être affecté, dans l'Oise, à un
atelier de réparation automobile qui dut bien vite prendre la route du sud, chassé par la trop rapide avance ennemie.Il terminera la "campagne de France" dans une ferme du Lot-et-Garonne.
Sa famille, qu'il avait fait quitter la Lorraine pour ne pas la laisser à la merci des nazis, s'était installée dans le village de l'Oise où il réparait les pneus avant l'offensive de mai 1940. A
peine arrivée, elle avait dû fuir devant l'armée d'invasion et s'était finalement réfugiée dans un village du Calvados.
La guerre terminée en France, Morlot eut à affronter non seulement les rigueurs de l'hiver et de l'Occupation mais le chômage et les contraintes d'un emploi retrouvé qui le conduira loin de chez
lui et des siens qui survivront, comme tous les Français du moment, dans un pays asservi par les occupants.
Ce sont les tribulations de cet homme et de cette famille qui font l'objet de ce roman vrai.
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EXTRAIT
À peine constituée, le 30 août, la compagnie de Morlot était dirigée vers la frontière. Ses illusions sur la puissance et la modernité de l’armée française s’étaient rapidement dissipées : on les avait trimballés, dans une improvisation brouillonne, à bord de véhicules de toutes sortes. Il y avait surtout des véhicules de réquisition en plus ou moins bon état. Des petites fourgonnettes aux camions les plus divers...
On les avait débarqué le soir dans un village français évacué. L’évacuation avait été envisagée dès la fin août et progressivement mise en œuvre sur ordre militaire. Cette mesure concernant les frontaliers devait permettre aux armées de mener les opérations de couverture en vue d'établir un front solide à l'abri duquel l'armée mobilisée devait pouvoir se rassembler.
Un plan particulier avait été mis en place pour le secteur Sarreguemines-Bitche-Alsace bossue. Les communes situées entre la frontière allemande et la ligne Maginot, comme celle de Blies-Guersviller, ainsi que celles qui étaient situées à l’arrière des fortifications avaient été évacués vers le sud-ouest. Ainsi le village de Kalhausen, situé à l'arrière de la ligne, avait été évacué en Charente mais les habitants du village de Schmittviller, situé à 2 km de là, avaient pu rester chez eux.
Le village où avaient débarqué les sapeurs de la 220 avaient manifestement déjà reçu la visite de la soldatesque : les portes des maisons étaient défoncées, les armoires ouvertes, des vêtements et des ustensiles divers jonchaient le sol ou encombraient les tables. On s’était acharné sur des cadres contenant des photos de jeunes soldats en casque à pointe. Morlot avait dû user de son prestige d’ «ancien » – on l’appelait familièrement Papa – pour calmer ses jeunes camarades :
– Oh ! les gars... Vous vous croyez où ? On est en France. Ce village, ce pourrait être le vôtre. Cela vous plairait qu’on saccage comme ça vos maisons ? Respectez l’endroit où vous êtes. Et n’oubliez pas que si les gens d’ici ont été allemands, ce fut malgré eux, de 1871 à 1918. J’ai moi-même un beau-père qui a porté le casque à pointe. Ma femme est née allemande. Mais je peux vous dire qu’ils détestent autant les Boches que vous ! Alors ne vous conduisez pas comme des soudards en pays conquis !
Le lendemain, le détachement avait atteint Sarre-Union, dans une zone qui n’avait pas encore été évacuée. On l’avait logé chez l’habitant dans un village des environs. On avait bien accueilli les soldats mais il était évident que tout le monde avait peur. On se demandait de quoi serait fait le lendemain. On les avait fait coucher sur la paille dans des granges. Ils étaient jeunes, cela ne les avait pas empêché de dormir.
Le jour suivant, ils avaient fait halte dans un autre village, évacué, comme le premier. Là, des centaines de vaches rassemblées dans un parc, le pis gonflé, mugissaient de douleur.
– Les pauvres bêtes ! Qu’est-ce qu’elles ont ?
– Elles ont besoin d’être traites, pardi !
– Il n’y a personne pour le faire ?
– Vous voyez bien que tout le monde est parti !
– Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
– Bah ! C’est simple, avait décidé deux paysans mobilisés, on va les traire. Qui veut nous aider ?
Comme dans la chanson de Pills et Tabet, Morlot n’avait jamais touché un pis de sa vie. Conseillé par ses camarades, il s’était néanmoins proposé pour soulager quelques unes de ces pauvres bêtes et il y avait tant bien que mal réussi ! Qu’étaient-elles devenues ensuite ? Ils ne l’ont jamais su.
Le 1er septembre, ils étaient enfin arrivés à pied d’œuvre, à Blies-Guersviller.
***
Désormais, la promenade était terminée, les choses sérieuses allaient commencer. Il avait fallu tout accélérer. D’après le plan, les actions offensives ne devaient débuter que le 12ème jour de la mobilisation, mais le temps pressait : les Allemands déferlaient en force sur la Pologne et progressaient rapidement. Même si les régiments de forteresse avaient été mis en place, le 21 août, sur la ligne Maginot, les troupes françaises n’étaient pas prêtes pour l’offensive projetée en Sarre qui avait été reportée plusieurs fois. Néanmoins, dès le 3 septembre, sans autorisation, des francs- tireurs s’étaient risqués à des reconnaissances en territoire allemand dans le secteur de Bouzonville pendant que les troupes mobilisées se mettaient en place.
Face à la désaffection dont souffrent syndicats et partis politiques, le mouvement associatif se développe avec de plus en plus de bénévoles. Hélas, les associations sont menacées, ne serait-ce qu’à cause de la baisse des subventions qui leur permettaient de fonctionner. Dans ce livre, l'auteur a rassemblé des articles récents sur les associations citoyennes auxquelles il consacre, avec un certain succès, l'essentiel de son temps depuis sa retraite. Beaucoup sont liés à l’action de terrain menée sur l’agglomération de Melun. Au-delà de sa satisfaction d’avoir contribué au développement d’un réseau militant solidaire local, J.F. Chalot voudrait alerter l'opinion sur ce qu’il conviendrait de faire dans ce domaine.
Fils d’instituteur et instituteur lui-même, J.F. Chalot est entré bien vite en militantisme. Il a eu 20 ans en 1968... Hyperactif, comme il le dit lui-même, il a été vite séduit par l’action politique et syndicale. En une centaine de pages, il raconte simplement son itinéraire militant , depuis le lycée jusqu’à la retraite active qui est la sienne aujourd’hui. Fidèle au trotskisme de sa jeunesse et à ses camarades de l’École Émancipée de la FEN, il a été de tous les combats de l’extrême-gauche et continue à se dévouer au service des plus socialement démunis et des victimes de la logique capitaliste. Son récit jette une lumière discrète sur une personnalité attachante que certains ont quelquefois injustement dénigrée.
Le 29 mars 1789,les habitants de Jumièges, comme ceux de tout le royaume de France, étaient appelés à formuler leurs revendications qui fourniront la matière de leur « cahier de doléances » destiné à être soumis au Roi.
Autour de ce document qu’on trouve intégralement reproduit ici, Bernard Charon s’est appliqué à le contextualiser pour mieux en comprendre les justifications. On trouvera notamment dans ces pages un éclairage sur l’organisation sociale et administrative du royaume ainsi qu’une évocation du bouillonnement intellectuel qui conduira in fine à la chute de la monarchie.
Remarquables, ces livres le sont souvent par leur contenu. Ils le sont aussi par le fait qu’ils relèvent souvent de l’autoédition, voire de l’édition à compte
d’auteur, ou de la production de petits éditeurs indépendants qui ne bénéficient pas de la couverture médiatique qu’elle mériterait.
Pour J.F. Chalot, la lecture est « la dernière liberté ». Il s’en explique dans son introduction: «“Soixante-huitard“ je n’ai pas eu la chance de beaucoup
de mes camarades, réformés d’office… Je fus expédié en Allemagne pour y faire mon service militaire en 1971 ; j’étais d’ailleurs le seul marié. Le colonel, homme honnête, a bien essayé de
m’obtenir un rapprochement, rien n’y a fait, j’étais un “cas douteux sécurité militaire“. Pendant un an, à Stetten, dite “la petite Sibérie“, parce que le climat y était glacial en hiver, j’ai lu
et dévoré plus de 200 livres. La lecture est une seconde nature. »
La plupart des livres référencés sont assez idéologiquement connotés : l’auteur n’est pas un militant associatif d’extrême-gauche pour rien. Mais ce ne sont pas des
catéchismes politiques. Ce sont au contraire souvent des livres d’abord facile et l’occasion de bons moments de lecture. Les recensions sont classées par thèmes : contes et nouvelles (4),
immigration-exclusion (11), mondes d’ailleurs (2), sens de la vie (3), militantisme (5), politique (6), société (13), éducation-école (5), enfance (5), terroir (4), histoires du passé (3), polars
et science-fiction (4), images (3).
En les lisant, en attendant de lire les ouvrages recensés, le lecteur pourra au moins s’en faire une idée et, à l’occasion, en parler !
Nombre de ces livres peuvent être obtenus chez les libraires de ville ou dans les librairies en ligne. Les ouvrages autoédités ou édités à compte d’auteur peuvent
être obtenus chez les auteurs ou les éditeurs/façonniers. Les livres « anciens » peuvent être trouvés chez les bouquinistes ou les vendeurs en ligne de livres d’occasion en bon
état.
Alice n’a pas été gâtée par l’existence. Enfermée dans une institution religieuse à la mort de sa mère par un père absent, elle est obligée, à 18 ans,
d’affronter seule le monde extérieur.
Après bien des péripéties, elle est recueillie par un oncle imprimeur qui lui donne un emploi. Tout ne va cependant pas se passer comme elle aurait pu le penser et
l’avenir lui réserve bien des surprises. Sa soif de liberté va la conduire jusqu’à Paris où son bonheur ne durera pas. Espérant toujours que derrière les nuages se cache le soleil et qu’il finira
bien par briller pour elle, un jour, elle le trouvera là où elle n’avait pas penser à le chercher...
1-La fille....................................................... p. 9
2-De mère inconnue.................................... p . 22
3-Le veau...................................................... p. 29
4-Villa Bellevue........................................... p. 34
5-Le tableau de Roger................................... p. 44
6-La Kokotte.................................................. p. 51
7-La vengeance.............................................. p. 61
8-La voleuse................................................... p. 66
9-La femme du directeur............................... p. 74
10-La chasse au gabion.................................. p. 83
11-Une oasis de fraîcheur................................ p. 88
12-Les amis..................................................... p.101
13-Des gens dévoués...................................... p.110
14-La rencontre.............................................. p.120
15-Mauvaises mœurs...................................... p.12
16-Un héros.................................................... p.136
17-La veuve joyeuse...................................... p.142
18-L’étrangère............................................... p.147
19-Un touriste................................................ p.154
20-Braconnage................................................ p.162
21-Marie-Agnés.............................................. p.167
22-La nourrice................................................. p.173
23-Le petit clerc.............................................. p.180
24-L’alibi......................................................... p.186
25-Vol à la sacristie........................................ p.193
26-Monsieur André......................................... p.199
27-Meurtre au village...................................... p.207
28-Un témoignage.......................................... p.219
29-Sur les bancs.............................................. p.227
La Fille
À quatorze ans Noémie est entrée comme fille de ferme chez les Hédouin. Si la patronne et son fils Léon l’appellent par son prénom, pour le père, elle est la Fille, proférée sur un ton dénué de toute familiarité.
Robuste adolescente aguerrie aux tâches ménagères chez ses parents, elle ne rechigne pas au travail. Heu- reusement pour elle, car son nouvel emploi ne favorise pas l’oisiveté. Elle pensait être au seul service de ma- dame Hédouin et elle se retrouve également aux ordres de son mari, le père Hédouin, ainsi appelé sans aménité dans la commune. Soulager la patronne souffreteuse pour la cuisine et le ménage, laver et repasser le linge, traire les vaches, s’occuper de l’écrémeuse, de la barat- te, nourrir lapins et volailles doit lui laisser le temps de charrier fourrage et fumier à l’étable et à l’écurie tout en s’affairant à toutes les petites besognes qui ne man- quent pas dans une cour de ferme avec un patron exigeant. Et le père Hédouin l’est. Levée la première, couchée la dernière, jamais assise dans la journée, même pendant les repas avalés à la va vite, elle doit à tous moments se tenir prête à satisfaire les exigences du maître
— Fais ceci !
— Fais cela !
— Dépêche-toi !
— Qu’est-ce que tu fais encore là à ne rien faire ?
A la longue, le ton autoritaire de ces ordres lui semble anodin par rapport à celui des reproches qu’il lui claque à la figure pour un oui ou pour un non et surtout pour un rien.
— Qu’est-ce qui m’a fait une empotée pareille !
— Comment tu t’y prends, espèce de gourde !
— Tu te remues un peu, « feignasse » !
— Tu es plus bête qu’une oie ma parole !
...
Quand madame Hédouin ose une petite remarque :
— Tu n’en demandes pas un peu trop à la petite ?
Son mari la rabroue aussitôt :
— Crois-tu que je la paie à rien faire ?
— Non, mais quand même ...
— Ce ne sont pas deux ou trois petites bricoles que je lui demande de temps en temps qui vont
la fatiguer.
Des bricoles ? Oui parfois :
— En rentrant pour préparer le souper, tu rangeras dans le hangar les outils qui traînent dans la cour !
Ou encore :
— Au lieu de traînasser en donnant à manger aux pou- les, va donc dégermer les pommes de terre au grenier !
Par contre, s’agit-il de petites bricoles lorsqu’il lui dit :
— Va tirer de l’eau à la citerne et remplir la tonne pour donner à boire aux vaches dans l’herbage !
Ou :
— Prends la masse et enfonce bien les piquets de clôture qui branlent du pied !
Noémie courbe l’échine dans l’attente de jours meilleurs.
Toute l’histoire humaine a été marquée par l’action d’hommes exceptionnels. Dans notre mémoire collective, on a eu trop souvent tendance à privilégier
les rois,les chefs de guerre, les hommes politiques... Ce sont pourtant d’autres personnages qui ont fait progresser l’humanité : des chercheurs, des savants, des innovateurs...
C’est dans cette dernière catégorie que Paul Hislen a choisi les cinq figures des XIXème et XXème siècle qu’il a voulu mettre en lumière.
Différents les uns des autres, ils ont durablement laissé leur trace dans notre société, en France et au-delà. En dépit de la part d’ombre de certains d’entre eux, ils méritaient d’être rappelés
à notre souvenir, surtout, peut-être, le plus modeste et le plus discret, Albert Caquot, dont on bénéficie encore aujourd’hui de certaines avancées technologiques.
C’est leur histoire qui est évoquée dans ce dix-huitième livre de l’auteur.
Ces Grandes Dames !
Dans le contexte de leur temps,
du Moyen-Âge au XXème siècle,
aucune n’a plié.
Elles sont toutes allées jusqu’au bout
de leurs engagements ou de leurs passions.
Comme bien des Français, les habitants du Pays de Caux ont des ancêtres divers. Ces natifs du plateau crayeux entre Seine et Manche descendent peut-être des Calètes, ces Celtes de la Gaule
Belgique dont la capitale fut vraisemblablement Callulum qui, à l’époque romaine, prendra le nom de Juliabonna avant de devenir l’actuelle Lillebonne. Ils descendent peut-être aussi de tous
les autres envahisseurs, Francs ou Vikings notamment, qui ont laissé leurs traces dans la toponymie locale.
Ce n’est pas à ces lointains ancêtres que se réfère l’auteur, mais à ceux qui l’ont précédé plus récemment, au début du 20ème siècle, ses parents et grands-parents qu’il a déjà mis en scène dans
son précédent recueil. Ce ne sont pas les Cauchois de Maupassant. Ceux-ci nous sont plus proches. C’est une société rurale en mutation dont il ne reste plus que quelques vestiges qu’il ressuscite
pour nous dans ces petites histoires vécues ou glanées autour de lui dans la mémoire collective ou familiale.
Léon
Sa lèvre supérieure retroussée découvrait des dents jaunies et des chicots. De sa bouche entrouverte en permanence s'échappait quelquefois un grognement sans que l'on puisse y déceler du
mécontentement ou de la satisfaction.
Il ne parlait pas, mais était-il sourd ? Non car il exécutait sur le champ ce qu'on lui demandait, des tâches élémentaires qu'il accomplissait sans rechigner. Cela déchargeait le patron des
travaux les plus rebutants. Parfois, il fallait l'interrompre dans sa besogne, sinon il pouvait oublier l'heure du repas. Il mangeait et buvait bruyamment mais il n'était pas le seul. Le soir, il
se levait de table en entendant :
–Léon, au lit !
Son lit ? Une paillasse avachie posée sur un châssis en bois au fond de l'étable d'où il jaillissait chaque matin quand retentissait :
–Léon, debout !
Avant de rejoindre la ferme pour casser une petite croûte, il s'arrêtait à la citerne, remontait un seau d'eau, y trempait un vieux torchon qu'il se passait sur la figure.
***
Léon… mais Léon comment ? Ça, c'était un mystère. Alerté par les aboiements du chien dans son chenil, on l'avait trouvé un midi devant la porte, immobile et silencieux, ne répondant à aucune
question. Un quignon de pain et un geste de la main l'avaient éloigné. Le soir, même scénario. Le lendemain matin, il était encore là. Prévenu, le maire s’était gratté la tête.
–Pourquoi vous ne le garderiez pas pour vous aider ? Si on apprend quelque chose sur lui, on verra ce que l'on devra faire.
C'était il y a longtemps.
–Comment a-t-on su qu'il s'appelait Léon ?
–Là, ça a été une idée de la patronne, et ça a bien amusé. Le premier jour, il travaillait au fond de la cour et la patronne l'a appelé par tous les prénoms qui lui passaient par la tête et à
Léon, il s'est retourné.
–Quel âge avait-il ?
– Pour un cheval, on regarde les dents mais avec lui, on ne savait pas comment faire. Et puis, quelle importance ? Il travaillait, il mangeait, il dormait et, à part les repas, il ne coûtait rien
ou pas grand chose ; on l'habillait avec les vieilles affaires du patron. Il était heureux. Les dimanches où la famille était de cérémonie, il mangeait dans l'étable un morceau de pain, une
tranche de pâté, du fromage, une pomme et buvait du cidre ; ces jours là il avait droit à un plein pichet. C'était fête pour lui aussi.
***
Des années ont passé. Le patron perclus de rhumatismes a dû laisser sa ferme. Le fils d'un cultivateur du village lui a succédé. Il a repris le matériel agricole, les deux chevaux, le petit
troupeau de vaches… et Léon.
Il faisait beau et chaud sur la garrigue proche de Sommières, dans le Gard. Michel Peschot et ses amis de l’Hérault y avaient installé un camp pour accueillir, en
cet été 1978, du 12 au 22 juillet, la horde des « amis » de l’École Émancipée pour sa Semaine annuelle. Pour une fois, la santé de mon épouse nous ayant empêché de partir en vacances en
famille à ce moment-là, j’avais pu m’évader pour rejoindre mes camarades. On n’était encore qu’au début juillet, mais le soleil frappait déjà dur et l’ombre des chênes-verts était recherchée.
C’est là que s’éparpillaient les tentes et que se tenaient les réunions de commission ou les AG ordinaires. Les caravanes étaient regroupées à l’écart et à l’ombre de majestueux pins parasols.
J’y avais installé la mienne à proximité de celle des Chauvet et des Garnier. Je faisais popote commune avec les Chauvet qui étaient venus avec leurs deux filles. La mode n’était pas encore aux
« collectifs » nombreux.
Le confort du camp qui jouxtait un camping public était sommaire. Nous disposions d’un bâtiment de douches et d’un coin vaisselle à l’opposé de l’emplacement des
caravanes. Celles-ci étaient proches d’un WC avec un point d’eau non potable. Des jeunes filles se faisaient un plaisir de s’y doucher nue à l’extérieur. Elles étaient fraîches et jolies et
il n’était pas désagréable de les regarder s’ébrouer sous le jet d’eau froide mais elles transformaient en boue la terre devant l’entrée... Il en allait ainsi de beaucoup de nos
« invités » que le sens des responsabilités n’étouffait pas. Ils venaient là en touristes quelque fois sans même participer à nos débats. Les tenues vestimentaires étaient légères et
certaines ne craignaient pas de laisser tomber le bas après avoir largué le haut. La discipline n’étant pas le fort des participants les organisateurs étaient obligés de répéter les consignes,
notamment pour ne pas mettre le feu à la garrigue ou au bois. Il fallait aussi rappeler qu’on devait strictement se résoudre à garer son auto au parking prévu à cet effet.
Le programme était chargé pour cette Semaine, la 21ème depuis 1956 où elle fut instaurée pour la première fois. En dépit de la chaleur accablante, on réussit à
tenir cinq AG, des réunions quasi quotidiennes de près d’une vingtaine de commissions créées à la demande, un stage de formation syndicale, un autre de formation politique de base et à organiser
des rencontres avec des Sahraouis, des soldats contestataires, des Lip, des militants occitans...
J’eus l’occasion d’y rencontrer pour la première fois une figure du trotskisme historique , le charismatique Boris Fraenkel, apatride né à Dantzig, qui avait
tendance à pontifier devant sa cour. Il fallait le voir sur son pliant, les yeux malicieux derrière de grosses lunettes, les joues couvertes d’une courte barbe blanche, en short et espadrilles,
nous inviter à lire la nouvelle revue l’Histoire qui venait de publier ses premiers numéros. Il s’opposait régulièrement à Desachy au sujet du fameux « programme de transition » cher
aux trotskistes, et à tout le monde en général, peut-être par simple goût du paradoxe ou de la contradiction.
Il y avait aussi « Jacquot l’écolo » qui se faisait l’apôtre d’une écologie balbutiante alors encore subversive. Végétaliste, il réussit un jour à me faire
goûter des galettes de céréales qui ne réussirent pas à me détourner d’une nourriture plus traditionnelle... Ou un pédagogiste du SGEN, à moustaches de mousquetaire, Denis Warsager, qui militait
alors à l’ICEM (Freinet) ou aux Cahiers pédagogiques, promoteur du travail en équipes pédagogiques et en collaboration avec les parents d’élèves. Il avait une fâcheuse tendance à nous prendre
tous, indifféremment, pour des praticiens réactionnaires dans nos classes. J’y rencontrai également Albert Pelé, du Maine et Loire, le père de celui qui sera le dernier directeur de publication
de notre revue dans sa version historique.
Si tous les problèmes abordés furent loin d’être résolus, nous avions au moins eu le mérite de les poser et de tenter de les faire avancer, en dépit de la
diversité de nos cultures politiques ou syndicales qu’accentuait le renouvellement perpétuel de notre base militante. Mais, en règle générale, on ne peut pas dire que le climat ait été à
l’optimisme. Dix ans après mai 68 les héros étaient fatigués ! Et il fallait reprendre en compte des réalités prosaïques qu’on avait eu parfois tendance à oublier –la chute continue des
abonnements à la revue et des adhésions à la tendance n’étant pas la moindre de ces réalités.
La vie est à l'image du char-à-bancs de la couverture de ce livre. Elle nous emmène sur un chemin incertain sans qu'on en maîtrise réellement le déroulement. On peut toutefois ouvrir les yeux sur les paysages traversés et en tirer des enseignements.
C'est ce qu'a fait l'auteur, sous forme de contes ou de fables dont il tire la morale ou que lui ont inspiré des réflexions d'auteurs divers ou la sagesse populaire.
Ce sont les propos d'un sage au soir de son existence mouvementée...
Ancien ingénieur ESTP, aujourd'hui retraité dans un village de la Basse Seine, Paul Hislen a profité de ses loisirs pour se consacrer à la peinture puis à la littérature. Son œuvre littéraire compte aujourd'hui une quinzaine d'ouvrages.
136 p. 12x18 (format poche) illustrées 10 € TTC
ISBN: 979-10-92559-05-7 Dépôt légal: novembre 2013
Au crépuscule de sa vie, Paul Hislen se souvient. Les épisodes qui se sont bousculés dans son existence ont déjà inspiré bon nombre de ses romans et l'autofiction "Sacré Pol", consacrée à ses années d'enfance et de jeunesse.
Il s'agit cette fois de tout remettre en perspective et de remplir les blancs d'un parcours qui a conduit par bien des méandres le modeste et rêveur fils de "petites gens" à parsemer la France et quelques coins du monde de ses réalisations d'ingénieur-architecte spécialiste du béton armé et de la charpente métallique.
Retiré dans un village de Normandie, il mesure le chemin parcouru et se remémore la bousculade des personnes et des êtres que constituèrent notamment les premières décennies de sa vie, ainsi que les rencontres qui lui ont réchauffé le cœur et permis de surmonter bien des difficultés.
Pudique, il n'a pas voulu se livrer à la première personne. Son autobiographie, écrite à la 3ème personne, c'est la biographie d'un certain Paul Hislen, racontée par quelqu'un qui l'a bien connu : lui-même ! C'est un roman où tout est vrai dont la morale pourrait être : Rien n'est jamais acquis sans en payer le prix ...
324 p. A 4 illustrées - 20 €
ISBN n° 979-10-92559-04-0
Déclaration légale : juin 2013
De 1984 à 1990, l'auteur, nommé à la direction d'une école à 5 classes d'une commune rurbaine de la vallée de la Basse Seine, a exercé ses fonctions sans cesser d'enseigner. Il a connu les profondes mutations qui ont affecté l'école primaire au cours de l'ère Mitterrand, de l'échec de Savary aux bouleversements modernistes de Joël Jospin, en passant par Chevènement avec son Informatique pour tous et Monory avec ses maîtres-directeurs.
A travers ces mémoires on partage rétrospectivement la vie d'un de ces maîtres d'école ballotés entre deux époques avant de céder la place aux professeurs d'école qui, bien que forts de leur savoir universitaire de plus en plus pointu, auront bien du mal à empêcher l'école publique de doucement sombrer vers le fond des classements internationaux.
Les élèves de cette dernière classe ont à présent dépassé la trentaine. Certains, filles et garçons, sont devenus vendeurs, ouvriers, techniciens, vigiles, enseignants, ingénieurs, chefs d'entreprise…
Peut-être ne les a-t-on pas trop mal préparés à la vie…
ISBN n° 979-10-92559-00-2
196 p. 14,8x21 illustrées - 15 €
Dépôt légal: avril 2013
Ce recueil invite à côtoyer les Cauchois de la première moitié du 20ème siècle. Dans ce passé recomposé où le réel se transforme peu à peu en fiction, ces récits proposent un témoignage subjectif sur la vie à cette époque.
Les personnages permettent de (re)découvrir des fonctions souvent oubliées aujourd’hui, d’accompagner le garde-champêtre dans les rues du village, le suisse dans les allées de l’église, le colporteur sur les chemins de sa tournée... Avec d’autres, on est au côté du pêcheur sur son terre-neuvas ou de sa femme qui attend son retour... On se retrouve encore dans une petite ville pendant l’occupation allemande, lors de la seconde guerre mondiale On peut assister aussi à des scènes de la vie courante parfois cocasses, parfois tragiques.... Certains personnages font sourire, d’autres inspirent la commisération...
Ce qui est sûr, c’est que tous ont existé. C’était hier, c’était autrefois la vie dans le pays de Caux, revisitée par un enfant du cru...
ISBN n° 979-10-92559-01-9
204 p. 14,8x21 illustrées - 15 €
dépôt légal: avril 2013
Né en 1934 à St Pierre en Port, Philippe Lhommet est un vrai Cauchois issu de Cauchois. Instituteur vite devenu professeur d’éducation physique, il a toujours vécu dans son Pays de Caux natal dont les coutumes et le passé l’intéressent. Membre actif de « Bolbec au fil de la mémoire », il a collaboré à de nombreuses investigations historiques locale.
Son ami et collègue Jean Mourot a longtemps illustré de dessins satiriques la revue "L'école émancipée" sous le pseudonyme d'E.Kolemans. Il a repris la plume et le pinceau pour illustrer des livres de ses amis.
Le scooter, et particulièrement la Vespa, fut, au milieu du 20ème siècle, le destrier des jeunes gens qui avaient les moyens d'en acheter un. Jean Mourot, jeune instituteur de la banlieue rouennaise, frais émoulu de l'École normale, traversa sur sa Vespa les deux années scolaires qui précédèrent son départ pour l'Armée... et l'Algérie.
Dans ce récit qui ressuscite une époque révolue où la France se relevait lentement des désastres de la Guerre, on le suit dans ses débuts de maître d'école, dans ses classes successives mais aussi dans la vie associative et artistique du moment à laquelle il participe activement et l'on partage ses états d'âme politiques, philosophiques et sentimentaux.
Après une longue carrière d'instituteur et de directeur d'école, en même temps dessinateur et journaliste militant bénévole à l'École émancipée, au sein de la Fédération de l'Education Nationale, Jean Mourot s'est mis à témoigner sur les épisodes qu’il a vécus, les gens qu’il a connus et les lieux qu'il a traversés.
ISBN n° 979-10-92559-03-3
152 p. 14,8x21 illustrées - 14 €
Dépôt légal: avril 2013
Au terme d’une première enfance heureuse dans sa Lorraine natale, le petit Jeannot est emporté par les turbulences de la deuxième guerre mondiale. Réfugié dans un village de l’Oise, après un exode qui l’a conduit un temps dans le bocage bas-normand, il connait les heures noires de l’Occupation et la joie de la Libération. Malgré les restrictions et l’inquiétude des adultes, son enfance rurale est une époque lumineuse et extraordinairement libre. À Rouen où la famille s’installe dans une ville en ruines, il entre dans une adolescence marquée par le collège, la découverte du scoutisme et les premiers émois sentimentaux…
ISBN n° 979-10-92559-02-6
212 p. 14,8 x 21 illustrées - 15 €
Dépôt légal : avril 2013